Les news de la planète cinémas

 

Notre sélection des films en salle

 

Interviews et rencontres

 

Découvrez l'envers du décor

 

Légendes et perles du 7e art

 

Le journal des supports vidéos

 

Galeries d'images

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 














 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
















































































































 

 


 

 

LA TRAVERSÉE DU ZANSKAR
un documentaire de Frédérick Marx

15 ENFANTS AU DELÀ
de l'Himalaya

 

 

-LA TRAVERSEE DU ZANSKAR
Warrior Production – 1h29

De Frederick Marx

Frederick Marx raconte l’histoire de deux moines bouddhistes qui conduisent, au péril de leur vie, 15 enfants à travers l’Himalaya jusqu’aux écoles tibétaines en Inde. L’enjeu pour les gamins : avoir accès à l’instruction et échapper à la vie misérable que mènent leurs parents. Mais la traversée est très dangereuse : 35 kilomètres par jour, température ambiante : -20°C, les enfants sont âgés de 5 à 12 ans !!!....Producteur et réalisateur de grand talent, Frederik Marx est reconnu pour ses thèmes humanistes. Il a été nominé aux Oscar pour Hoop Dreams et aux Emmy pour Higher Goals en 1993, film qui fut distribué gratuitement dans plus de 4200 écoles de quartiers défavorisés aux USA. Il a été nommé artiste de l’année 1994 par le Chicago Tribune, Guggenheim Fellow en 1995, entre autres récompenses. Il présente cette fois-ci un documentaire étonnant et poignant…

EN SALLE LE 19/01/2011
>> accueil
        - par Bénédicte KIBLER -

 

 

*

Bande Annonce

- LA TRAVERSÉE DU ZANSKAR -

en salle le 19/01/2011

 

un FILM de FrÉdÉrick Marx

- UNE MISSION DONNÉE PAR LE DALAÏ-LAMA - 

Le Zanskar est un Royaume millénaire de l’Himalaya. A plus de 4000 mètres d’altitude, les villages y sont isolés du reste du monde huit mois par an. La culture bouddhiste zanskari n’y est plus enseignée. Si rien n’est fait, elle disparaîtra. Conscient de ce péril, le Dalaï Lama confie à deux moines, Guéshé et Lobsang, la difficile mission de choisir 15 enfants pauvres et de les emmener jusqu’à Manali en Inde. Là, ils recevront une éducation tibétaine qu’ils pourront, à leur tour, transmettre.

Guéshé est conscient des dangers de cette mission, pour lui-même, et pour les enfants : il faut avancer 35 km par jour à dos de cheval ou à pieds, et passer des cols à plus de 5000 mètres d’altitude ! On imagine ce que les enfants vont endurer. Les plus jeunes ont 5 ans ! La température est de -20°C. Sur les sentiers muletiers, très étroits, il y a des éboulements. Il faut alors descendre de cheval et courir le plus vite possible !!! A cette altitude, le moindre effort est épuisant. L’immobilité est interdite sous peine d’hypothermie. C’est alors l’épuisement et la déshydratation qui guettent les enfants.

- AU REVOIR LES ENFANTS - 

Les parents ont mûrement réfléchi. D’un côté, ils souhaitent donner à leur enfant cette chance unique d’échapper à leur vie misérable. De l'autre, ils prennent le risque de l’envoyer à la mort. Le départ est un déchirement poignant. Le voyage est si coûteux, si long et périlleux, que les enfants ne reviendront pas pour les vacances. Ils ne reviendront que dans 10 ou 15 ans. La grand-mère, comprenant cela, éclate en sanglots. Elle sait qu’elle ne reverra jamais son petit-fils. On lit tellement d’amour dans les yeux de cette vieille femme au visage buriné par le climat montagneux, qu’on est ému aux larmes, nous aussi.

Même sincérité authentique pour cette maman qui décrit son enfant : « Il chante toute la journée. Cela nous fera un grand vide. » Elle pleure. Mais ce documentaire n’est pas un spectacle. Il n’y a pas d’exhibitionnisme chez ces fermiers de l’Himalaya. Au contraire, beaucoup de pudeur, de retenue. Les spectateurs que nous sommes, ne sont pas transformés en voyeurs. Nous partageons. C’est de l’amour à l’état pur. La maman prépare avec tendresse le sac à dos de son petit. Les préparatifs sont émouvants. Les enfants, quant à eux, sont contents. Ils ne se rendent pas compte. L’un d’eux dit : « Je n’aurai plus de fessée, et je ne me ferai plus gronder !! »

- FROID POLAIRE - 

Au cours du voyage, les choses se gâtent. Les enfants pleurent. Ils veulent « retourner à la maison ». Guéshé leur sourit et continue. Jamais il ne hausse la voix. Voyager à dos de cheval leur donne mal aux fesses. Et puis ils ont peur de tomber. Ils sont épuisés. Ils ont froid. Par ces températures glaciales, certains sont partis sans manteau. Ils ne l’ont pas oublié. Tout simplement, ils n’en ont pas. Qu’à cela ne tienne, on leur donne une couverture et on les emmitoufle avec précaution.

A partir d’une certaine altitude, il y a trop de neige. Il faut descendre de cheval. Mais les enfants sont trop petits et épuisés pour marcher dans la neige. Alors Guéshé et les autres adultes les prennent sur leur dos. Le moine ne se plaint pas. Dans un environnement aussi hostile, on n’a pas le droit de s’apitoyer sur son sort. On avance. Comme les enfants seront immobiles, par ce froid glacial, ils risquent l’hypothermie. Les adultes les réchauffent. Puis le convoi repart…

- PAUVRES COMME JOB,
RICHES D'UNE AVENTURE HUMAINE - 

Puis les échecs et les déceptions surviennent. Les moines doivent prendre des décisions. On lit sur leur visage les marques de la fatigue et de la tristesse. Guéshé dit : « il ne sert à rien de ressasser sa tristesse. C’est ce que nous enseigne la philosophie bouddhiste. » Après quelques instants d’introspection, il retrouve son visage rayonnant. Puis toute son énergie. Et ils repartent. Voilà une philosophie en action, loin des démonstrations verbeuses.

Dans un autre village, Guéshé croise deux enfants qui veulent aussi partir. Il a déjà 15 enfants et son budget est trop juste. Mais il n’a pas le cœur de leur dire non. Ils sont désormais 17… Son dévouement est sincère, naturel, il ne cherche pas à se montrer. C’est extrêmement touchant. Financièrement, l’expédition est un désastre. Les dépenses excèdent de loin la bourse qu’on lui avait accordée pour mener à bien sa mission. Guéshé reste philosophe: « L’argent, ce n’est pas important. Ça va, ça vient. Ce qui compte, c’est l’instruction. Parce qu’une fois acquise, on ne la perd jamais…. »

- RÉCONCILIATION AVEC L'HUMAIN - 

Ce peuple montagnard connaît les vraies valeurs et le sens véritable de notre vie. Alors que les traders fous de Wall Street spéculent pour gagner des milliards, sous l’emprise d’un narcissisme schizophrène qui inspire dégoût et indignation et affamme un grand nombre d’hommes, de femmes et d’enfants, Guéshé, le moine bouddhiste, nous réconcilie avec la nature humaine.

Ces fermiers de l’Himalaya disent adieu à leur enfant, implorant Guéshé de prendre bien soin de lui, ce qu’il fera avec bonté et simplicité. Il est ce qu’il y a de plus noble chez les êtres humains. Il agit en harmonie avec son cœur. Son sourire, c’est sa force. Et nous en avons besoin.19/01/2011

 

- SYNOPSIS -

 

Pour aider à sauver leur peuple et leur culture, au péril de leur vie, 2 moines tibétains traversent avec 17 enfants pauvres âgés de 4 à 12 ans les cols de l’Himalaya jusqu’aux écoles tibétaines en Inde.

La Traversée du Zanskar raconte l’histoire héroïque et remarquable de ces moines conduisant les enfants à pied et à cheval sur un pénible et dangereux périple de quinze jours. Le récit est ponctué de scènes d’adieux, de rêves et de désillusions guidés par la pureté du but de ce voyage : amener ces enfants vers un monde meilleur. Cela exige de passer par des cols de montagne de plus de 5140 mètres d’altitude, totalement infranchissables plus de 8 mois par an.

30 ans auparavant, quand ils étaient eux-mêmes enfants, ces moines ont emprunté le même sentier. C’est pour cela que le Dalaï Lama leur a demandé de faire tout leur possible pour s’assurer que les racines de la culture bouddhiste Zanskari soient conservées par l’éducation. Ces 17 enfants ne pourront pas rentrer chez eux avant 10 ou 15 ans, voire plus.10/12/2010

- 15 ENFANTS POUR UN DANGEREUx PÉRIPLE
VERS L'ESPOIR D'UNE VIE MEILLEURE -

 

 

 

 

©CULTURCLUB.COM - Toute reproduction strictement interdite sans accord