KOSSOVO, APARTHEID,
quel rôle pour la DGSE ?
-SERVICE SECRET : LA PART D’OMBRE DE LA RÉPUBLIQUE
Spécial Investigation
lundi 23 mai 2011 à 23h10, Canal Plus
Il y a la politique et la diplomatie apparente, celle qui se donne toujours belle figure, mais il y a surtout ce qui ce fait en coulisses, dans notre dos, des combines et autres magouilles peu reluisantes mises en place au nom de la fameuse "raison d'État". C'est notoire, les services secrets font souvent le sale boulot des démocraties et sont à l'origine d'opérations de déstabilisation de grandes envergures (et de coups d'États), comme nous le rappelle cette enquête de Pascal Henry. Où l'on découvre que la DGSE (Direction Générale des Services Extérieurs) aurait, dans les années 1990, recruté en ex-Yougoslavie un chef de
guerre nommé Hashim Taçi, probablement financé et armé en coulisse par l’État
français. Aujourd’hui, l’homme est Premier ministre du Kosovo et notre meilleur agent
d’influence dans la région. La France devrait mieux choisir ces amis : l'homme, dont les troupes se seraient entre autre livrées à du trafic d'organes, est rattrapé par son passé. Autre histoire : en 1988, la militante sud-africaine Dulcie September (représentante à Paris de
l’ANC, le parti anti-apartheid de Nelson Mandela) est assassinée en plein Paris.
L’enquête parallèle (la vraie ne donnera rien) pointe du doigt plusieurs mercenaires français d’extrême droite dont un agent double au service de la France et de l'Afrique du Sud de l'Apartheid. Patrick Henry a délié quelques langues pour en savoir plus. Amateurs d'espionnage courrez !