Dans cette troisième partie Jean-François Probst remet en cause, à grand renfort d'arguments et d'exemples, l'unanimité de la communauté internationale à reconnaître Alassane Ouattara en tant que Président élu de la Côte d'Ivoire, principal argument brandi par tous les supporters du challenger de Laurent Gbagbo. Il évoque l'implication de l'ONU, que le Général de Gaulle surnommait "le machin", dans la crise et nous informe sur Guillaume Soro, ancien premier ministre de Laurent Gbagbo et actuel d'Alassane Ouattara, qui appelle à déloger le Premier par la force.
Probst nous présente le rôle de la communauté internationale face aux problèmes d'un pays souverrain, tel qu'il devrait être, évoque la possible élimination de Laurent Gbagbo (avec le danger d'en faire un martyr) et se refuse à penser que la France de Sarkozy, les Etats-Unis d'Obama ou l'Allemagne de Merkel veulent faire un acte de guerre contre la Côte d'Ivoire. Pour lui, ce sont en rappelant que ce sont aux patriotes ivoiriens de régler cette affaire, l'ingérence ne pouvant, selon lui, que mener à une dégradation et à l'assurance d'un conflit civil.