Dans cette seconde partie, Jean-françois Probst évoque les fraudes massives du camp Ouatarra lors du second tour des élections présidentielles en Côte d'Ivoire. Le coréen Young Jin Choi, representant special du secretaire general de l'ONU Ban Ki-Moon en cote d ivoire, fort décrié en raison de sa gestion de la crise, doit selon lui partir. Mais J.-F. Probst évoque aussi les erreurs du clan Gbagbo : avoir fait confiance à ses amis socialistes français et privilégié ses réseaux internes en négligeant le soutien à l'international. Il met ensuite en lumière, tout comme Roland Dumas avant lui, l'incontestable légitimité du Conseil Constitutionnel ivoirien, l'une des plus hautes institutions du pays. Celui-ci a validé l'élection de Laurent Gbagbo.
Jean-François Probst est pour le recomptage des voix et donne son avis sur l'implication de Jacques Vergès et Roland Dumas dans la crise post-électorale de Côte d'Ivoire. Pour lui Ouattara est un faux-frère et MAM, ex-ministre de la Défense en 2002 et ex-ministre des Affaires étrangères récemment débarquée, « profondément pathétique ». Il est loin le temps où Probst était le porte-parole de l'ultime présidente du RPR. Depuis, celle-ci l'en avait exclu sans pitié, pour le punir de son soutien à Jean Tiberi. Mais çà, c'est une autre histoire...