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x7, La Semaine De...

- ALEJANDRO JODOROWSKY -

 

4 - jeudi 16 octobre 2008

 

- interview, & cadre : Gert-Peter BRUCH - Montage : Julien BISSCHOP

 

 

*RETROUVEZ UNE AUTRE VIDÉO
INÉDITE  DE JODOROWSKYICI

Viva JODOROWSKY !

 

 

-passez une semaine avec le grand gourou de la BD et du cinéma underground

En voyant le bandeau de cet édito, certains se demandent sans doute déjà ce qui trotte dans ma tête alors que je compose ces quelques lignes. Humeur Guerrière? Plait-il? C'est que depuis que j'ai savouré le superbe album de Jodorowsky, Les Armes Du Méta Baron, je me sens investi d'une adrénaline cosmique. Me voilà investi des pouvoirs du maître de guerre Sans Nom. Ne vous inquiétez-pas, je promets de m'en servir à bon escient, par exemple contre quelque attaché(e) de presse récalcitrant(e) ou autre empêcheur de tourner en rond. Comme ceux qui ont saboté notre projet de semaine spéciale Jacques Vergès. Un autre guerrier méta-baron dans son genre, qui saura me comprendre...

>>>G-P Bruch<<<

12/10/2008

- par Gert-Peter BRUCH -

 

- fin de l'interlude -

Salut à tous. Non, l’équipe de Culturclub ne s’était pas perdue dans les limbes étranges de l’internet ces 10 derniers jours, mais quelques soucis d’ordre technique nous ont empêché de vous livrer en temps et en heure les articles que nous préparons jour après jour à votre intention. Toutes nos excuses pour ce contretemps. Les choses étant rentrées dans l’ordre, passons tout de suite aux choses sérieuses. Ces quelques jours d’intermède n’ont pas été chômés, loin de là. Culturclub était sur (presque) tous les fronts...

- Le Jazz Et La Diva Opus 2, courrez-y ! -

Lors de notre dernière rencontre avec le jazzman virtuose Didier Lockwood (c’était lors du récent Salon de la Musique), celui-ci nous avait touché un mot de sa prochaine aventure scénique : le deuxième épisode du spectacle acclamé Le Jazz Et La Diva, monté il y a trois ans avec son épouse, la cantatrice Caroline Casadesus, avec l’aide du metteur en scène Alain Sachs (omniprésent cet automne). Le duo reformé nous a offert le privilège d’assister à l’une de leurs dernières répétitions avant la première du 8 octobre au Théâtre de la Gaité Montparnasse de Paris. Nous avons tellement aimé ce que nous avons vu et ce qu’ils nous ont dit, que nous avons décidé de leur consacrer une semaine spéciale du 20 au 26 octobre prochain. En avant goût, la première des sept vidéos qui vous seront proposées est d’ores et déjà visible sur notre page d’accueil.

- Jodorowsky et les armes du Meta-Baron -

En attendant, je peux vous garantir que vous n’allez pas vous ennuyer chez nous. Dès ce lundi 13 octobre et jusqu’à la fin de la semaine, nous accueillons l’inénarrable Alejandro JODOROWSKY, une légende du cinéma underground et de la bande-dessinée moderne. L’Incal (avec Moebius), c’est lui, Bouncer (avec Boucq), c’est encore lui, Alef Thau (avec le regretté Arno), c’est toujours lui, Les Méta-Barons, c’est plus que jamais lui ! D’ailleurs nous l’avons rencontré à l’occasion de la sortie d’un album « one shot » (quoiqu’avec lui on ne sache jamais) magnifique : Les Armes Du Meta-Baron (aux ed. Les Humanoïdes Associés), dont il a confié les dessins à Charest et Janjetov. Il n’y a pas un Jodorowsky mais des dizaines : scénariste de BD, cinéaste, tarologue, écrivain, gourou… et combien d’autres personnages encore.

Dans les sept extraits vidéos passionnants que nous vous proposons, vous découvrirez, si vous ne le connaissez pas encore, un personnage charmeur, charismatique, passionnant, touchant et tellement chaleureux. Vous apprendrez notamment comment l’avortement de son projet de réaliser le film Dune, 7 ans avant David Lynch, a donné naissance à la saga de L’Incal, l’une des plus mémorables de la BD. Une vraie rencontre comme Culturclub aime en faire. Pour vous.

- Magie des ballets au Chatelet -

Le Théâtre du Chatelet nous a littéralement enchanté ces temps derniers. Il y a tout d’abord eu les spectacles magnifiques de l’Australian Ballet, dont la trop rare présence sur notre sol a fait de ce moment un vrai privilège. Jérôme Cassé vous en parle avec enthousiasme en rubrique Rideau ! (section Larsen).

Il y eut ensuite la très réussie adaptation en ballet du chef d’œuvre cinématographique de Tim Burton, Edward Aux Mains D’Argent, toujours au Chatelet. Le travail du chorégraphe Matthew Bourne et de sa troupe, drôle, pétillant, romantique, nostalgique, délicieusement rétro, savamment féérique, était en parfaite osmose avec les décors et éclairages magnifiques, une succession de tableaux tous plus réussis les uns que les autres. Sans oublier la musique, inspirée de celle du film et l’interprétation très convaincante d’Edward, incarné par le danseur Dominic North. Edward Aux Mains D’Argent se joue jusqu’au 2 novembre… Notre chronique complète sera disponible cette semaine, toujours dans Rideau !.

- brel, gainsbourg, coluche, for ever -

Evoquer Brel ou Gainsbourg n’est jamais pour moi un acte anodin. Il y a des musiques qui vous suivent toute la vie, des mots qu’on n’oublie pas, des intonations qui vous hantent, des visages qui ne s’éteignent jamais dans les mémoires. L’histoire de ces chanteurs devient un peu la notre. Cette semaine on s’est pris trente ans dans la figure. Le 8 octobre 1978, Jacques Brel rendait l’âme au bout du monde, dans une petite île des Marquises. A l’occasion de ce triste anniversaire et histoire de prouver que ne se prétend pas son successeur qui veut (désolé Mr Pagny, mais je n’aime pas vos interprétations), Culturclub a sélectionné pour vous disques, livres et vidéos. Rendez-vous en rubrique On Air (section Muziques).

Douze ans et quelques poussières plus tard, c’était au tour de Gainsbourg de nous laisser tomber. Il nous a manqué instantanément et c’est toujours le cas. Comme il y eut un avant et un après Coluche (on vous parlera mercredi de notre avis concernant le film d’Antoine De Caunes), il y a eu un avant et un après Gainsbourg/Gainsbarre. L’exposition événement qui lui est consacré à la Cité de la Musique approche à grand pas (ouverture au public le 21 octobre prochain), l’occasion inespérée de revivre, pour ceux qui ont connu cette époque, les temps forts de NOTRE vie. Céline Tridon vous donne, en avant première, tous les détails de cette grand-messe à ne rater sous aucun prétexte. C’est aussi en rubrique On Air.

- Mesrine et la Fièvre de l’Or -

Nous avons pu voir pour vous les deux films que Jean-François Richet a consacré au plus célèbre gangster français, l’inoubliable Jacques Mesrine. Verdict ? Fabuleux !!! Cassel est tout simplement époustouflant et ce diptyque n’a rien à envier aux meilleures productions américaines en la matière. Parions que ce sera le triomphe mérité de l’automne. Bien évidemment, nous reviendrons longuement sur cet événement en rubrique Grand Ecran.

Ce mercredi 15 octobre, il faut absolument aller voir dans les salles le documentaire d’Olivier Weber La Fièvre De L’Or, qui traite du cycle de l’extraction de l’or dans la forêt amazonienne, de « la destruction de l’homme par l’homme » et celle de la plus vaste forêt tropicale au monde. Un film qui nous concerne tous. Culturclub a rencontré Olivier Weber. Reportage vidéo prochainement dans Cinemag.

- Stewart Copeland : The Police, en exclu dans Culturclub -

On finit en beauté s’il vous plait, histoire de vous mettre l’eau à la bouche pour les trois semaines à venir. Nous avons rencontré le fondateur d’un des groupes les plus célèbres de la galaxie rock. Au cours de cet entretien survolté, l'éloquent Stewart Copeland nous a bien sûr parlé de la sortie prochaine du nouveau DVD live du groupe, The Police Certifiable, mais est aussi revenu sur les temps forts de cette récente tournée de reformation à l’incroyable succès (la troisième plus rentable de tous les temps). Mais chut, on ne nous en dit pas plus. Il faudra attendre la semaine spéciale que nous consacrerons bientôt au groupe.

En attendant, question musique, Culturclub vous recommande les albums d’Ayo et Spleen, dont les chroniques sont d’ores et déjà disponibles dans Carnet De Notes. Celle du nouveau Tahiti 80, qui s’avère d’un excellent crû, suivra dans les jours qui viennent.

Allez, cette fois-ci je vous laisse vraiment car la semaine démarre sur les chapeaux de roues dès demain matin avec Denis Hopper à la Cinémathèque Française, suivi du vernissage de la très attendue exposition Bonaparte Et L’Egypte à l’Institut du Monde Arabe (d’ailleurs n’oubliez pas de vous rendre, si ce n’est déjà fait, à la magnifique exposition consacrée à la chanteuse égyptienne Oum Kalsoum, qui s’y tient encore jusqu’au 2 novembre). Et puisque qu’on va rendre visite au réalisateur d’Easy Rider, concluons sur un mot de Gainsbourg : « je n’ai besoin de personne en Harley Davidson »

 

 

 

 

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