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x7, La Semaine De...

- LE JAZZ ET LA DIVA, Opus 2 -

 

7 - dimanche 26 octobre 2008

 

- interview : Gert-Peter BRUCH, Marion BUIATTI - cadre : Isabelle MILLARD, Gert-Peter BRUCH, Barbara CLERC - Montage : Gert-Peter BRUCH -
-- En ce moment au Théâtre de la Gaité Montparnasse --

 

Histoires de FAMILLE

 

 

-le jazzman Didier Lockwood et sa famille recomposée sont nos invités de la semaine

Ce n'était pas prévu à l'origine, mais le spectacle Le Jazz Et La Diva - Opus 2 nous a tant enchanté que nous avons décidé, au pied levé, de lui consacrer une semaine complète de reportages exclusifs au lieu de l'unique initialement prévu. Parce qu'il est salutaire, en ces temps difficiles, de se ménager des moments de légèreté et de bonne humeur. Un dogme qu'aurait certainement aprouvé Soeur Emmanuelle à qui toute la France rend hommage au moment où j'écris ces lignes.

>>>G-P Bruch<<<

22/10/2008

- par Gert-Peter BRUCH -

 

- Guillaume Depardieu a rejoint sa planète -

C’était un petit prince. Celui de St Exupéry était d’ailleurs tatoué sur son flanc et Gérard, ce père si encombrant, lui en lu les plus belles paroles lors de la messe dite pour ses adieux. Le départ de cet écorché vif nous a touché, ému. Les français le connaissaient assez peu cet acteur à la filiation évidente (il avait gardé son nom de famille, malgré le poids que celui-ci représentait) mais sentaient sa sincérité, sa fêlure proche de la rupture. Quelques mots échangés lors d’un Salon Du Livre, une connexion quasi-immédiate qui sortait du contexte journaliste/vedette, m’ont laissé une forte impression. Celle aussi d’un jeune homme abîmé par la vie. Nous avions presque le même âge. La tristesse est de mise mais le Petit Prince, si mélancolique sur Terre, a finalement rejoint sa planète, lin dans les étoiles. D’ailleurs l’une d’elles brille un peu plus fort depuis.

- Dennis Hopper, une leçon de cinéma…
et de vie -

Pour sa venue à la Cinémathèque Française, Dennis Hopper a littéralement rayonné. Dès lundi 13 octobre à 9 heures, nous étions conviés au vernissage presse de sa très belle exposition, qui démontre que l’acteur et cinéaste est aussi un photographe et, plus généralement, un artiste accompli. Mêlés à ses œuvres inconnues du grand public, beaucoup d’objets personnels, véritables pièces de Musée. Parmi celles-ci, l’original de son portrait par Andy Warhol. Quelques écrans pour retrouver des moments clés ou surprenants de sa carrière et un bel espace pour laisser respirer les différents univers du géant d’Holywood, qui débuta sa carrière auprès de James Dean. Parmi d’autres événements, dont une mémorable leçon de cinéma, le dialogue avec Wim Wenders ne nous a pas laissé indifférents. L’exposition se tient jusqu’au 19 janvier 2009. elle est accompagnée d’une rétrospective impressionnante avec projection d’une grande partie des films de Dennis Hopper. A ne pas rater prochainement dans Culturclub, deux sujets vidéos relatifs à cet événement.

- Gainsbourg 2008, une expo loin du peuple -

Déroutés, voir déçus. Voilà ce que nous avons ressenti après notre visite de l’exposition consacrée à Serge Gainsbourg à la Cité de la Musique de la Villette, pourtant annoncée depuis 15 jours à la une de notre site. C’est dire si nous étions pourtant enthousiastes. Le concept de Frédéric Sanchez nous a semblé élitiste alors que Gainsbourg était un artiste populaire par essence, même s’il l’est devenu sur le tard. De la bouche de Gilles Verlant lui-même (son biographe quasi-officiel), cette expo manque d’accessibilité pour ceux qui ne sont pas déjà fortement connectés à l’univers complexe de Mr Serge. Aucune possibilité de s’isoler dans la salle principale alors on fuit en permanence ces extraits audio et vidéo qui deviennent des nuisances sonores. Et ses piliers, qui au lieu de soutenir l’expo la contiennent tout entière et en cachent, par leur étrange disposition, les recoins les plus intéressants.

On arrive vite au bout de la salle en cherchant l’entrée d’une autre. En vain : « déjà ! ». Dommage, il y avait tant à faire et à montrer, on est déçu par la pauvreté du catalogue des objets exposés et par l’étroitesse des lieux. Certes, il y a bien quelques miettes d’un délicieux gâteau, mais Gainsbourg 2008 restera pour nous une expo qui laisse vraiment sur sa faim. Le célèbre fumeur de Gitanes devant l’éternel méritait sans doute beaucoup mieux pour son quatre-vingtième anniversaire. Pourvu que le film en chantier ne nous laisse pas la même impression lors de sa sortie… Dans un tout autre genre, mais toujours dans la catégorie expo, nous vous recommandons Bonaparte Et L’Egypte à l’Institut Du Monde Arabe. Nous vous en parlerons bientôt plus en détail.

- Lou Reed, un new-yorkais à Paris -

Hier, 21 octobre, je me suis retrouvé à papoter avec une légende du rock. Car Lou Reed, peu connu de la génération rap EST une légende. Du Velvet Underground à quelques fulgurants albums solo (Berlin, New York…) le chanteur, musicien et poète new-yorkais (avant d’être américain) a marqué notre époque. Il publie, au Seuil, l’intégrale avec traduction (quelle belle idée) de ses textes, bourrée d’inédits, et d’anecdotes. Le pavé de près de 500 pages, intitulé Taverser Le Feu est également une œuvre visuelle, tant la mise en page en est créative. Quelques images vidéo de cette rencontre bientôt dans Culturclub.

Voilà, c’est tout pour cette semaine. Passez-la en bonne compagnie chez nous avec Didier Lockwood, Caroline Casadesus et leurs enfants, à l’occasion du spectacle Le Jazz Et La Diva – Opus 2 (mise en scène d’Alain Sachs), qui se joue en ce moment au théâtre de la Gaité Montparnasse. Allez-y vite car la bonne humeur n’a pas de prix.

 

 

 

 

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