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x7, La Semaine De...

- jean-françois khan -

 

1 - Lundi 15 septembre 2008

 

- cadre : Isabelle MILLARD - interview : Gert-Peter BRUCH - montage : Barbara CLERC -

 

Festival de KHAN

 

-passez une semaine complète avec le fondateur de L'Evénement Du Jeudi et Marianne

Culturclub est particulièrement ravi d'initier cette rubrique X7 avec une personnalité forte, qui n'hésite jamais à prendre position et ceci depuis plus de quatre décennies. Ca impose le respect tout de même...

>>>G-P Bruch<<<

15/09/2008

- par Gert-Peter BRUCH -

 

- le pape et la révolution -

Entre Jean-François Kahn, que nous accueillons à la une de Culturclub pendant une semaine, la Fête de l'Huma, qui avait lieu ce week-end et un Sanseverino particulièrement piquant lors du concert de clôture du Salon de la Musique et du Son de la Porte de Versailles, ces derniers jours ont une vague odeur de révolution. Sanseverino envoie un geste d'amour (hum, hum...) à Benoît XVI (voir vidéo en page d'accueil) et rend hommage à François Béranger et Yves Montand. La Fête de l'Huma accueille, quant à elle, Olivier Besancenot sous les quolibets. Il faut dire que celui-ci a le culot de venir dans le but avoué d'inciter à la désertion chez les "coco", au beau milieu de leur grande fête (alors que ceux-ci en sont réduits à louer leurs locaux pour régler des dettes). Gonflé l'oiseau. Oui gonflé à bloc, survolté même, depuis son dimanche chez Drucker. Ah, vous ne le saviez pas, que la révolution s'invite désormais sur les fauteuils capitonnés du plus célèbre animateur français? Mais Besancenot, qui a de la répartie, nous répondrai sans doute "oui, mais ils sont rouges!" Quant à Pete Doherty, rock-star super camée, entre deux cures de désintox, il a aussi fait sa révolution. Il est finalement venu, au contraire de sa co-listière dans le domaine, une certaine Amy machin-truc (histoire de na pas la nommer et de ne pas rajouter un décimal supplémentaire aux statistiques de Google), qui a planté le festival de Saint-Cloud deux années de suite. Il est venu sur la grande scène de la fête de l'Huma et a joué sobre. Mais où va-t-on?

- al pacino et de niro sur les champs -

Ah l'Amérique. Elle nous a tant fait rêver et elle nous irrite tout autant depuis quelques années. Notamment lorsque ses krachs boursiers et ses politiques pétrolifères se propagent jusqu'à nous tels des répliques sismiques caracolant en haut de l'échelle de Richter. Sans oublier les problèmes de Bush également. Non, je ne parle pas de gingivite, d'herpès ou d'aphte (quoique), je mentionne juste un certain Président américain qui n'a usé la sienne (de bouche) que pour dire des absurdités, des mensonges ou proférer des incitations à la guerre sainte. Il va partir et c'est vrai que ça fait du bien, mais faut-il s'attendre à mieux ou à pire?...

Heureusement, les personnes que je vais évoquer pour finir cet édito ne représentent pas cette Amérique impérialiste et prêcheuse de bonne morale qui a réussi à liguer contre elle certains de ces meilleurs amis. L'Amérique on veut l'aimer et on le fait quand elle ressemble à ces deux hommes. Il fallait être ce soir sur les Champs pour un programme des plus alléchants (j'aime les rimes). Non, je ne vous parle pas d'un rendez-vous festif, genre bal de campagne, en vue de célébrer quelque moisson fructueuse. Les Champs dont il s'agit sont, parait-il, la plus belle avenue du monde. Si vous y passiez ce soir, par hasard, ou pas rasé (l'expo Gainsbourg à la Cité de la Musique approche) vous vous êtes peut-être retrouvé pris en étau entre une bande de Hulk sur les nerfs et des chasseurs d'images vous piétinant pour parvenir à leur fin. Alors, entre deux placages au sol et autre agréable compression pulmonaire peut-être avez-vous pu apercevoir, juste avant de devenir aveugle à cause des rafales de flash, deux légendes immenses du cinéma américain et donc mondial.

Deux seigneurs, deux caméléons, adulés par tous, deux destins qui en ont changé des centaines, deux noms qui en sont devenus des dizaines sur pellicule : Don et Michael Corleone, Tony Montana, Al Capone, Rupert Pupkin, Serpico, Carlito Brigante, etc... Al Pacino et Robert de Niro côte à côte, c'est forcément un rêve éveillé. Dans un autre genre on avait eu droit, il y a quelques années, à Kirk Douglas et Burt Lancaster. Mais aussi des rencontres Stallone / Schwarzenegger pour photographes. Les deux stars du biceps dansaient le tango en faisant mine de s'adorer et en mimant des baisers doux. Ridicule... D'autant plus que ces deux-ci n'auront jamais tournés ensemble.

Righteous kill (La Loi Et l'Ordre en vf) n'est peut-être pas le chef d'oeuvre que ceux qui ont vu Heat il y a quinze ans espèrent, mais qu'ils ne boudent tout de même pas leur plaisir le 8 octobre prochain. Un seul écran, deux légendes pour le prix d'une. De Niro (65 ans) et Pacino (68) c'est la classe absolue. Et si en plus le film est bon, ce sera la cerise sur gâteau. S’il est mauvais, tant pis, vous l’oublierez sans rancune (parce que c’est eux) en vous jetant sur l’un de leur classique en DVD

 

 

 

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